vendredi 25 avril 2008

Une chambre de maharajah - ou presque (par Thierry)

Le temps est venu de décrire un peu mon environnement quotidien.

Commençons par là où je passe le plus de temps -pas assez à mon goût, j'aimerais enfin réussir à dormir 10 heures de moyenne par jour. Vous l'aurez compris, même sans l'indice du titre, il s'agit de ma chambre. Elle est située à l'étage d'une petite maison, dans le très verdoyant et ombragé parc de l'institut. Deux lits, du carrelage clair, un petit coin cuisine, et une salle de bain "européenne" (toilettes et douche chaude).

Bertrand peut donc venir dormir le week-end chez moi sans être obligé de partager mon lit, c'est pratique. Sur le palier, machine à laver et étendoir portatif.

Paradoxalement, le seul "problème" est l'entretien : les gens de la cantine passent tous les matins pour laver la chambre. C'est inutile à mes yeux, mais, personnellement, ne me fait aucun mal. Par contre, ils s'entêtent à faire le lit que je dois défaire le soir, en prenant bien soin de ne pas froisser le dessus de lit. Je leur ai expliqué, en anglais, que ce n'était pas la peine. Ca n'a pas marché. Changement de stratégie : j'ai planqué couverture et dessus de lit, et je mets correctement mon drap tous les matins (on ne peut pas décemment appeler ça faire son lit...). Pour l'instant, les résultats ont l'air positif. Enfin bon, je ne peux pas trop me plaindre d'être obligé de ranger ma chambre et remettre bien mon drap pour avoir le ménage fait.

Sinon, question cantine, ça pourrait être mieux. C'est très peu varié, pas souvent de sucré. Par contre dès qu'il y en a, les gens de la cantine m'en donne avec un grand sourire - j'ai toujours cette impression qu'il leur tient à coeur de donner une bonne impression de leur pays. Au petit-déjeûner, je prends du thé, de la papaye, du jus de fruit et quatre tranches de pain de mie grillé. C'est beaucoup, et pourtant ils ne comprennent pas pourquoi je refuse leur omelette au piment (qui est pourtant bonne).

Comme on n'est pas très nombreux à y manger (une centaine de places), et qu'ici, il ne fait jamais froid, elle est située en extérieur, sous des toits de paille quand même. Ca fait très antillais dans mon esprit, et c'est très agréable d'avoir un peu d'air quand on mange.

Pour résumer, j'ai quand même bien de la chance d'être mieux logé que ces trois dernières années, gratuitement qui plus est.

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