Pour économiser pas mal d'argent, on a réservé un vol British Airways jusque Mumbai (nouveau nom de Bombay), via Londres, puis un autre d'une compagnie indienne jusque Bangalore. Un jour avant le départ, on reçoit un mail qui dit que notre vol Mumbai-Bangalore est annulé; et qu'on sera remboursés. Pas de panique, on en réserve un autre, avec une autre compagnie, au même prix.
Le voyage a commencé pour Bertrand à 10h44 du matin en gare de Morcenx, je l'ai rejoint vers 18h à Roissy. Doit y avoir des gens qui ne connaissent pas ce charmant aérogare parmi vous, et bien, si vous devez un jour être amené à y aller, méfiez-vous : c'est énorme ! Ils ont construit un VAL, mais pour aller de l'arrêt de VAL le plus proche jusqu'au bon terminal, c'est bien 10 minutes, d'un bon pas. Mais bon, on avait un peu d'avance, tout s'est bien passé.
Dans l'avion, on a pu avoir deux sandwiches enroulés, des wraps qu'ils appellent ça. Très bon. En compagnie d'un autre Polytechnicien en route vers Mumbai (stage dans un hôtel), Thomas Morisset, croisé par hasard, on a encore mangé à Heathrow en pensant que l'avion pour Mumbai partait à 21h, et que les Anglais ont déjà mangé leur rosbeef à cette heure là. Grave erreur ! Ils nous ont redonné un truc très bon, premier repas indien. On s'est retrouvé à côté d'une Française très sympa (je peux pas trop en dire plus, elle sera peut-être amenée à lire ce blog), qui va faire un stage à la Société Générale à Mumbai. Elle est a Science Po Toulouse, en dernière année il me semble, mais elle ne connais pas Manon. Marine ressemble peu ou prou à cette petite actrice méconnue:
Marine nous a dit que le logement à proximité du quartier d'affaire coûte presque aussi cher qu'à Paris, à comparer avec les 10 euros mensuels de la cité universitaire de Bertrand. Bien sûr, avant d'atterir, petit déjeûner copieux à 6h heure française.
L'aéroport de Bombay est situé juste à côté d'un bidonville, ça fait un peu peur. Mais bon, on était prévenus, et on sait que l'Inde (surtout Mumbai), c'est un mélange de grosses entreprises, de mysticisme, d'informaticiens et de bidonvilles.
Là le sport commençait : réussir à attraper notre avion de JetAirways. On a parfois suivi sans trop comprendre ce que les gens nous disaient, nous retrouvant dans le bon bus sans presque l'avoir voulu, mais tout s'est bien passé. Dans ledit avion, nouveau repas indien, toujours aussi bon. A l'arrivée, un taxi nous attend avec un petit panneau "Bertrand Lacoste +1", et il nous amène au bon endroit.
En résumé, le voyage a duré quelques 27 heures pour Bertrand, mais tout s'est bien passé.
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