dimanche 27 juillet 2008

Que d'agreables perspectives

Hier Samedi ont eu lieux 17 explosions a Ahmedabad (article du Monde), capitale du Gujarat, etat frontalier du Rajasthan, en pleine rue et aux abords des hopitaux. Elles ont fait pour l'instant une cinquantaine de victimes. Il est bon de rappeler qu'au mois de mai des attentats a Jaipur avaient tue soixante personnes. Ces deux attentats seraient l'oeuvre d'un groupe terroriste musulman, les Indian Mujahideen. Lors de precedents attentats a Ahmedabad, il y a 6 ans, perpetres contre des pelerins hindous, 1000 musulmans avaient ete tues par la population en represaille. Les musulmans du Gujarat craignent maintenant de pareilles represailles.

Pendant ce temps a Bangalore, sept bombes ont tue deux personnes. Les bombes etaient places dans des lieux frequentes. Ces bombes viennent apres qu'une carcasse de porc a ete decouvert dans une mosquee.

Ce qu'on ressent en ce moment, au grand degout et une enorme tristesse. Pas plus tard que ce soir, un serveur nous a demande de ne pas utiliser le mot 'shukrya' pour dire merci. C'est un mot ourdou (langue utilisee par les moghols et de nos jours par les pakistanais et quelques musulmans indiens) qui est rentre dans le langage courant, contrairement au vrai terme hindi qui n'est guere usite. Comme quoi les attentats ont servi de lecon. Chacun chez soi et pas de melanges entre communautes...

Quel espoir pour l'avenir !

samedi 26 juillet 2008

Orccha

Premier regret du voyage, n'avoir passé qu'un jour à Orccha.

D'abord il y a le château, très beau, d'autant plus qu'il n'a servi qu'une seule fois. Le Raja d'Orccha l'a fait construire spécialement pour accueillir son ami et allié l'empereur moghol Jahangir. Celui-ci ne l'utilisera qu'une seule nuit ! Depuis de nombreuses Guesthouse ont ouvertes à Orccha, ils n'ont donc pas eu besoin d'agrandir une aile du palais pour nous accueillir.


Le château était décoré de nombreuses peintures murale, avec notamment une pièce recensant toutes les incarnations ou avatars de Vishnu, et ci-dessous Rama et Sita, recevant Hanuman et le roi des singes :


Deuxième point positif, les très nombreux temples disséminés autant dans le village que dans la campagne alentour. Ca permet de faire d'agréables balades au milieu des cailloux et des buissons.
En plus Orccha est un petit village de 10 000 habitants, donc on n'est pas embêté à longueur de temps par des rabatteurs et des chauffeurs de ricksaws.



Grâce à nos rudiments d'hindi on est resté à discuter une bonne heure avec un antiquaire, le propriétaire d'une échoppe adjacente, ainsi qu'une irlandaise qui vivait à Orccha et qui avait selon toute vraisemblance épousé un indien.

Bref Orccha, un village bien paisible, étape à ne pas manquer sur la route Agra-Khajuraho.

jeudi 24 juillet 2008

Un nouveau moyen de transport : les sandales

Marcher, c'est bon pour la sante une pub francaise nous disait (ordonnait presque). Mais il n'y a pas la meme pub en Inde. Faisons un petit jeu dont vous etes le heros pour vous expliquer pourquoi...

1 : vous voulez effectuer un trajet que vous n'avez jamais fait.
S'il fait chaud, allez en 2.
S'il fait tres chaud, allez en 4

2 : Si tombez dans un des nombreux trous de la chaussee. Allez en 4.
Si vous n'avez pas cette chance, allez en 3.

3 : Si vous avez un plan, allez en 5
Si vous n'avez pas de plan, allez en 6

4 : vous regrettez de ne pas avoir pris de rick-shaw, malgre tout le mal qu'on pense d'eux

5 : les noms des rues ne sont pas marquees (sauf a Pondichery et Calcutta). Allez en 6

6: vous demandez a des passants (l'hindi, ca aide !). 4 chance sur 5 : il ne connait pas ou c'est, mais n'ose pas le dire (c'est gentil mais penible). Il raconte n'importe quoi. Retentez votre chance en 6.
1 chance sur 5 : il connait, mais avec le temps que ca a pris, allez quand meme en 4.

Bon ben voila, a chaque fois c'est l'echec ou presque. Je promets, d'autres moyens de transport seront positifs.

Khajuraho

A notre grande surprise nous avons ete accueillis par des mots en francais des notre arrivee dans le petit village (seulement 10 000 habitants...). C'est pour apprendre un peu plus tard que comme la region est tres pauvre pour l'agriculture, la principale occupation des gens est l'accueil des touristes. Ils excellent donc en langues etrangeres, anglais fort heureusement, mais aussi francais, espagnol, italien, japonais et coreen.

Le village en lui-meme est semblable a Hampi (notre coup de coeur pour l'instant), quelques echoppes, des touristes et des temples. Cependant a Khajuraho les temples ne sont pas dissemines dans la campagne avoisinante mais tout est concentre dans un enclos de 10 ha. Les temples sont superbement conserves, personne ne comprend pourquoi les Chandelas, qui ont construit ces temples sont venus se perdre ici, et apres leur disparition, les lieux ont ete abandonne pour etre redecouvert par un explorateur anglais. L'heureux explorateur, d'obedience chretienne, aurait quand meme ete choque par certaines sculptures, "plus osees qu'il ne faudrait", selon ses termes.



Car les temples de Khajuraho sont d'autant plus celebres qu'ils mettent a l'honneur l'erotisme indien, faisant honneur au kamasutra, le guide de l'amour charnel pour les hindous (et pour d'autres). Mais meme en faisant abstraction de ce detail d'art (qui pousse pourtant nombres de touristes a visiter Khajuraho), les temples de Khajuraho sont vraiment dignes d'interet. De tailles variables les innombrables sculptures qui les ornent donne vraiment au touriste l'occasion de s'emerveiller. Et le cadre est vert et calme. Que demander de mieux.


Ca rappellera la Basquie a certains



Des hordes oranges ? Une ferveur toute particuliere ? Un petit sentiment d'intolerance ? Facile, l'arrivee du Tour de France pres du pays basque. Trop facile, ici, les velos, on les pousse presque aussi souvent qu'on n'est juche dessus. Niveau chaleur, les Basques, c'est Darjeeling.
Pensons a l'Inde. Vous avez lu l'article de Bertrand sur Bodhgaya, vous pensez a des Bouddhistes. Pas mal vu...on se rechauffe un peu, disons le Bihar.
Mais non. Le Rajasthan de la bonne reponse, celle qui brule, ce sont les braves Shivaistes. Soit les admirateurs du dieu hindou de la destruction, Shiva. Le orange, c'est la pour rappeler le safran, epice sacree.


Deuxieme question ? Que viennent faire ces gens-la sur ce blog, en ces temps ou le les articles peinent a suivre le rythme effrene de nos voyages.

Ben c'est que se tenait a Varanasi -anciennement Benares- le festival de cette espece de secte.

Troisieme question : pourquoi Varanasi ? C'est que cette ville (1 million d'habitants !) est le Jerusalem de l'hindouisme. Pas que Shiva y soit ne, non, c'est que quand, apres le barattement de la mer de lait, il a choppe la coupe emplie du nectar d'immortalite, il en a laisse tombe trois gouttes, dont une dans ladite cite.

Tres bien tout ca, mais depuis le barattement de la mer de lait, de l'eau a coule sous les ponts...Enfin, si ca existe en francais cette expression, les hindous ne semblent pas la connaitre. Du coup, ils boivent l'eau du Gange, a la grande horreur de Bertrand. Rappelons quand meme qu'au 19e siecle, un britannique l'a decrit comme etant un fleuve ou "meme un moustique n'oserait s'y baigner". Monstrueux fleuve, soit dit en passant.

En plus, c'est ecrit que si un mort se fait cramer (incinerer pour les sensibles) la-bas et disperser ses cendres dans le fleuve sacre, il echappera au cycle eternel des reincarnations pour aller au nirvana. Sauf les purs, qui sont directement lestes dans les eaux polluees. Par purs, il entendent enfant, femme enceinte, sadhu (vieux sage qui passe sa vie a prier) et...lepreux. Toujours est-il que ca vaut le coup d’essayer.

A Varanasi sont donc presents des ghats, rives amenagees en escalier, ou ils viennent faire leurs ablutions. Un spectacle pas impressionnant, mais fort tout de meme. Gache par les marchands du temple, trop nombreux. A l’epoque de Gandhi, ils existaient deja, et lui aussi, ca l’avait fache. C’est bien notre seul point commun avec ce saint homme.


Au fait, on a croise un espece de rasta francais, qui vivait entre France, Nepal, et Benares. Il parle hindi, et nous a explique que juste apres nous avoir fait le « namaste » en souriant, ils nous injuraient de la pire sorte possible (nos pauvres mamans, si vous saviez ce que vous subissez). Les hommes sont partout pareils.

Varanasi, une etape forte, mais pas inoubliable.

Cela vous etonne-t-il ?

Un message recu du gentil coordinateur des stages d'optique de Polytechnique.

" Bonjour,

j'ai bien reçu votre rapport, et quoique sa forme soit peu académique, je l'ai beaucoup apprécié. Il est clair que vous vous êtres frotté à un vrai travail de recherche avec tous ses aléas. Je n'ai pas encore reçu l'appréciation de votre tutrice. Pouvez-vous lui rappeler? Merci.
cordialement,

François Hache"

J'ai juste dit -en anglais parle...- que j'avais pas eu les resultats escomptes, mais que sinon mon travail etait plutot interessant. Le rapport atteignait peniblement les quinze pages, tout compris.

mercredi 23 juillet 2008

Bodhgaya et le bouddhisme

On a déjà rencontré en Inde moultes religions et lieux saints. Mais pas encore de lieux bouddhistes.
Ca tombe bien Bodhgaya est justement le lieu le plus saint du Bouddhisme car c'est sous un arbre que Siddartha (alias Bouddha) s'y est eveille. Les non-erudit criront au scandale mais s'eveiller n'est pas chose aise pour les bouddhistes, cela revient a comprendre le monde et tous les hommes. Meme Einstein et Freud n'ont pas reussi.



Bodhgaya est une petite ville mais compte de nombreux etrangers, venus des pays bouddhistes prches, chaque peuple tenant un petit monastere pour accueillir ses fideles. On compte des monasteres japonais, tibetains, bhoutanais, nepalais, thai, mongol. Et enfin le site ne serait rien sans le temple de Boudhha. A cote de l'arbre de Bouddha, Ashoka, empereur maurya (beaucoup avant J.C.) hyper tolerant, converti au bouddhisme et protecteur des jains, a fait batir un temple en l'honneur de celui qui a braver les brahmane. En effet Bouddha aurait lance a un brahmane qu'on n'est pas brahmane par la naissance mais qu'on le devient par ses actes.

Pour l'histoire de l'arbre, il aurait ete arrache par la femme d'Ashoka mais heureusement sa fille avait recupere une pousse qu'elle planta au Sri Lanka. Plus tard c'est d'une pousse de cet arbre, digne descendant du reveil de Bouddha, que sera plante l'arbre actuel de Bodhgaya.

Le lieu, en plus d'etre magnifique est d'une incroyable quietude, due en partie au silence impose par les moines. Un bon endroit pour se reposer.

Non loin de Bodhgaya, nous avions fait une etape le matin meme dans une petite bourgade nomme Rajgir. Surnomme aussi la ville au cinq collines car effectivement le village sied au creux d'une vallee formee par cinq collines. En haut de chaque mont se trouve un petit temle, hindou, jain ou bouddhiste. Le plus connu, auquel on accede par un petit telesiege est dedie a Bouddha, car a la belle epoque, le roi du coin Bimbasa se serait converti au bouddhisme apres avoir recu les enseignement de Bouddha.
Encore une fois, le principal interet du lieu reside dans la quietude et l'omnipresence de la nature. Si plus de temps nous avait ete donne nous aurions volontiers marche dans les collines.



Mais il y a tellement de chose a voir...

PS: carte de notre itineraire mise a jour

lundi 21 juillet 2008

Carte de nos errances

Juste on va mettre à jour progressivement un itinéraire avec Google Maps. Le lien est ici, si il marche.

A nos amis sarkozystes

Je n'ai rien de spécial contre ce brave homme...à l'attaquer plus que de raison, c'est juste une façon de se moquer du PS, dont l'unique moyen d'expression est la critique permanente.
D'ailleurs, j'ai oublié de dire que ces chacals de rickshaw wallah faisaient assez souvent le coup du "désolé, pas de monnaie"...il faut donc en avoir en permanence sur soi. C'est devenu un jeu entre Bertrand et moi à savoir qui en a plus. Enfin bon, c'est plus un jeu pour moi que pour lui, du coup je gagne haut la main. A vaincre sans péril on vainc quand même ! (la gloire, vous savez ce que j'en pense, ainsi que la patrie d'ailleurs)

Où va-t-on Papa ?

C'est un peu n'importe quoi...
Première priorité, se déplacer. Si c'est plus de six heures, de nuit. Entre quatre et six heures, on vise le matin tôt (genre 5h), c'est plus tranquille, et ça évite de perdre trop de temps dans la journée. Moins, un peu quand on peut, sans trop regarder.
Deuxième priorité : trouver un hôtel un peu dès qu'on arrive, pour poser les sacs. Invariablement, ça marche du premier coup, ils sont jamais plein.
Troisième priorité :lessive, mais seulement si elle aura le temps de sécher,
Quatrième priorité : visiter la ville, c'est quand même un peu le but d'un si long voyage
Cinquième priorité : prendre un repas.

C'est donc quand on est dans une ville, que les sacs sont dans un hôtel, que le linge est à sécher et qu'il n'y a plus rien d'urgent à voir qu'on s'installe dans un resto. Ben, ça fait pas si souvent. Ce midi encore on n'a pas mangé, et c'est pas la première fois...Bertrand a perdu son appétit légendaire, il est tout inquiet. Envoyez-lui des graisserons par la Poste...

Et en plus, notre rythme va s'intenfier. On passera plus d'une nuit sur deux dans les transports, je crois qu'on va subir. Mais subir heureux, ça va.

dimanche 20 juillet 2008

Moyens de transport 1 : aujourd'hui, le rick-shaw

Faut bien le dire, on passe pas mal de temps dans les transports. Ca nous donne le temps d'apprendre l'hindi, oui, mais c'est quand même un peu du chinois ce truc là. Du coup on a quand même le temps de regarder le paysage, et, a fortiori, les moyens de transports. Qui sont variés et nombreux, et, pour la plupart, d'un mode d'emploi un peu différent. On va donc débuter une série. Aujourd'hui, le rickshaw.

Comme dit dans un ancien article, il s'agit d'une petit triporteur. Il peut être motorisé, ou pas.

Commençons par le plus moderne, l'auto-rickshaw.
Les auto-rickshaws, dites autos, sont un peu comme les mouches. Elles pullulent, et sont indispensables à la survie de l'éco-système indien. Mais, si on en profite parfois, on oublie vite leur utilité, on les villipende. Le "on" ne concerne pas seulement nos deux petites personnes, mais bien l'Etienne Giraud moustachu, le Monsieur tout le monde indien.
C'est que les chauffeurs puent souvent de la gueule, dès le matin. En fait, pour être un tantinet plus général, c'est qu'ils sont souvent bourrés dès le matin. Pas tous, c'est vrai, parce que c'est quand même souvent des musulmans. Mais les rick-shaw wallas hindous, ils savent lever le coude. Ah oui. Mais bon, ça va, on n'a qu'à se boucher les narines, de manière générale, en Inde, c'est pas plus mal.
En fait, c'est qu'ils essaient toujours de nous arnaquer. C'est très pénible ça, à y penser. Ils ont bien pourtant un compteur, obligatoire, mais presque personne n'accepte de le mettre. Et ceux qui acceptent ont leur compteur truqué...Pour mieux nous arnaquer, ils sont prêts à virer les passagers de leur auto, en espérant se faire deux fois plus d'argent avec nous. Du coup, faut un peu insister pour avoir le compteur, et surtout, faut connaître la distance, pour pouvoir juger du prix. Mais bon, on a appris à être ferme, et à mieux se renseigner sur les prix (bientôt en hindi !).
Non, vraiment, ce qui est pénible, c'est qu'ils savent que tu as de l'argent, et que tu es un touriste. Du coup ils s'agglutinent, te propose toutes les destinations possibles et imaginées. C'est immaquable, à chaque gare, c'est le cortège de "hotel", "restaurant", "temple", "surface de réparation", "...". Vraiment, dur de l'éviter, et c'est très lassant. On sait dire non de la tête, en anglais, en français, en espagnol, en allemand, on portugais, en russe, en gascon, en slip et même en hindi, mais ça marche pas très bien. Ca, vraiment, on s'en passerait bien.
Mais il y a pire. C'est qu'ils ne sont pas honnêtes. Essayer de gagner un peu plus, on comprend. Mais quand ils renégocient le prix en cours de route (c'est rare), ça fait un peu Nicolas Sarkozy. Et surtout, dans les villes touristiques, ils racontent délibérement de la merde (je les comparais à des mouches...). Par exemple, qu'il y a un festival spécial, à ne pas rater. Ou que le palais est fermé aujourd'hui, et qu'il faut aller ailleurs...ouais ouais ouais. Vraiment, ils jurent avec les autres marchands de la rue, au sens propre comme figuré. Les marchands négocient, mais acceptent de revenir à la raison. Et les petits artisans, marchands de service, ainsi que les restaurateurs, eux sont très cleans, ont des prix fixés. Aujourd'hui, seulement dix roupies pour recoudre une poche.
En plus, ils polluent, font beaucoup de bruit, entre le moteur deux-temps et le klaxon en permanence enfoncé.
Mais ils sont quand même bien pratiques. Une auto, c'est la possibilité d'aller facilement, rapidement, pas chèrement, confortablement, Sarkozy ment, plutôt tranquillement, là où on veut. Et c'est un peu le symbole de la vie. Ici dans le nord, elles sont un peu plus grandes, et prennent plus de monde, un peu comme les taxis collectifs africains. Et ça c'est sympa, en plus d'être drôle. Une fois qu'une personne a mis dix ou vingt roupies pour fixer une destination, le rick-shaw wallah (conducteur) crie la destination, dès qu'il croise quelqu'un. Jusqu'à ce que le rick-shaw soit plein (dix ou douze personnes sur les autos de la taille de celles sur la photo).
Ce sont souvent des gamins, la dix-huitaine, qui conduisent. Enfin, souvent, ça veut dire un quart du temps, mais c'est déjà pas mal.
Je pense qu'une fois en Europe (je dirais bien France, mais on n'y reste que dix jours...), on les regrettera. Mais ici on les maudit.

Les bicycle-rickshaws n'existent que dans le nord, plus pauvre. C'est le même principe, en plus doux, de l'auto-rickshaw. Ca va beaucoup moins vite, les chauffeurs sont beaucoup plus vieux, ils sont nettement moins "rabatteurs", et font dix fois moins de bruit. Ils sont quand même très lent. Sur la photo, le premier rick-shaw qu'on ait pris, cette après-midi, après avoir discuté un bout de temps avec lui. Il était fier d'être pris en photo.


PS : les rickshaws wallahs ne sont pas tous si affreux...c'est pour faire plaisir aux europhobes français, néerlandais et irlandais (vous savez ce que je pense de vous...) que j'agite la menace du rickshaw wallah indien.

Ap kaise hen ?

Depuis notre arrivée au Bihar, qui est un des états les plus pauvres de l'Inde, nous nous sommes heurté à un nouveau problème : la langue. Si dans le sud et les grandes viles et lieux touristiques les gens parlent en général anglais, ce n'est plus du tout le cas dans le nord. Et pour cause. L'hindi y est la langue maternelle en plus d'être officielle. Du coup les habitants n'éprouvent aucun besoin d'apprendre d'autres langues, les autres Indiens parlant en majorité hindi. A cette explication s'ajoute l'incontestable pauvreté et faiblesse de l'éducation dans cette partie du pays.

C'est ainsi que personne ne pouvait nous aider pour trouver notre train pour quitter Patna (ce qui n'était pas pour nous rassurer à ce moment là). C'est pourquoi nous nous sommes lancés dans l'apprentissage de la langue prédominante de l'Inde.
Bien sûr on n'espère pas vraiment pouvoir discuter de politique avec les marchands de mangues, mais on compte bien pouvoir marchander et demander notre chemin d'ici la semaine prochaine.
Nous nous sommes quand même procuré deux guides pour apprendre l'hindi en s'amusant. Et le bilinguisme de certains Indiens nous est d'une aide précieuse.
Pour l'instant, de ce que nous avons vu, les tournures des phrases sont plus proches du français que de l'anglais, ce qui est bien et on a même la surprise de découvrir que certains mots ressemblent aux langues latines. Les chiffres sont très proches : 'das' pour dix, 'do' pour deux, 'saat' pour sept... D'autres mots comme 'Kamra' pour chambre (camera en italien).

On regrette juste de ne pas avoir commencé à apprendre à Bangalore, mais c'est vrai que l'on en avait moins l'utilité. Pour nos amis français resté là-bas, un petit conseil, vous pouvez vous entraîner.


PS : Le titre signifie Comment ça va? Vous êtes priés de répondre, c'est la moindre des politesse. Pas en hindi par contre ...

jeudi 17 juillet 2008

Ou l'on apprend que les impressions sont parfois trompeuses

Tout n'a pas été dit sur 'le bus le plus long'. En effet, on peut lire sur l'article qui lui est dédié: [citation] Thierry se change et nous repartons.[fin de citation].


Qu'est ce qui a bien pu pousser Thierry à se changer alors que l'heure était tardive et notre seule préoccupation était de manger. Et d'aller soulager notre vessie....

En l'occurence c'est ce que nous fîmes en descendant du bus promptement.
Et comme en ces lieux les toilettes sont en plein vent,
les passagers du bus le plus long se retrouvent pour certains
alignés sur une butte ayant en tête le même dessein.
Etant particulièrement perspicaces nous remarquons pour notre malheur
que le vent joue en notre défaveur.
Ni une ni deux, l'ami Thierry
descend la butte en deux enjambées
pour une fois en bas se mieux retourner.
Ce qu'il n'avait vu ni envisagé
c'est que le bas n'était pas de terre composé
mais d'un marécage en avait tous les traits.

Le voilà donc avec de l'eau jusqu'au nombril,
Sous les regards et les rires de nos amis de transit.


Thierry jura, mais un peu tard, qu'on l'y prendrait plus.

Un voyage éprouvant

Tout avait pourtant bien commencé quand, arrivés à Siliguri mardi matin, au pied des montagnes abruptes de Darjeeling, nous avions eu le plaisir de réserver un bus pour quitter cet endroit le lendemain pour notre prochaine destination, Bodhgaya dans le Bihar. Les horaires étaient bien trouvées : départ à 17h30 de Siliguri et arrivée à 5h30, 12h après, à Patna, capitale du Bihar sur le Gange.

Mais tout ça c'était avant le drame bien entendu.
A 18h30 notre bus quitte Siliguri, chargé de paquets et colis qu'il doit distribuer le long de la route. Retard à ce moment là : 1h.

Pour notre plus grand bonheur les sièges ne sont pas terribles et la route est chaotique, ce qui nous permet de regarder le paysage, de nuit, au lieu de perdre notre temps à dormir.
Quand vient 19h, notre ventre crie famine et le chauffeur répond à ses appels langoureux. Notre bus s'arrête en rase campagne, bien loin de tout commerce. C'est pour le bus que le chauffeur avait toutes ces attentions, un problème au moteur nous fait perdre une demi-heure. Retard à ce moment là : 1h30.

A 21h nous faisons un arrêt dans une gare routière, mais pas le temps de descendre que nous repartons pour enfin nous repaître dans un restaurant non loin de là. Thierry se change et nous repartons.

Vers 6h du matin, alors que nous n'avons guère dormi notre bus s'arrête enfin avec seulement une demi-heure de retard. Malheureusement pour nous, le véhicule est récalcitrant et nécessite de plus vastes réparations. Nous redémarrons vers 8h30. Retard à ce moment là : 4h.

Nous roulons maintenant à vive allure, et vers 9h30 c'est avec joie que nous dépassons un panneau indiquant Patna 50km. Nous filons au vent doublant camions et groupes de jeeps. Personne ne peut nous arrêter sauf des bouchons...
La route de Patna suit en effet le Gange qui est actuellement en crue, inondant partiellement la voie qui est, pour ne rien arranger, une deux voie seulement (c'est quand même la route reliant l'Assam à Delhi). Je passerai rapidement sur l'épisode des bouchons (bien qu'il nous ait pris 4h de notre courte vie). Les paysages innondés et les villages très pauvres, qui ressemblent plus à la Guinée qu'aux hameaux que nous avons pu voir dans le sud, n'offrent pas de compensation à l'attente interminable. Qui plus est le chauffeur y met du sien, dès que la route est dégagée en face il double les files de camions jusqu'à se trouver nez à nez avec un bus arrivant en face. Et bien sûr il ne peut pas se rabattre, ses collègues de file ne lui en donnant pas non plus l'occasion. Le temps de faire se croiser les deux engins et 30 min se sont envolées. On voit les limites de la conduite sportive qui consiste à rouler à contre sens et à forcer le passage quand tout est bloqué. Céder le passage est peut-être déplaisant pour son ego mais réduit fortement les embouteillages.

Au final on arrive à 13h30 à Patna. Retard cumulé : 8h. Pas mal pour un trajet de 12h.

Notre seule envie alors, quitter ce lieu de perdition. En train cette fois, le départ est à 17h30. Ca reste une belle journée de perdue, parce qu'en plus il n'a pas plu. Comble de l'ironie, on a appris à Patna qu'on aurait pu changer de bus avant les embouteillages, c'était plus court que de se rendre à Patna, et surtout moins long.

Au pays du haut nuage blanc (par Thierry)

Téméraires on a été. Non, ce n'est emprunter un brave train de nuit des familles qui nous fait peur, plus maintenant. Pas du tout. C'est juste que aller dans la première série de montagne en période de mousson, c'est pas très malin. Pourtant...
Darjeeling, c'est haut et c'est joli. Darjeeling, c'est du thé. Darjeeling, c'est un village typiquement colonial. Ce sont les images qui nous ont motivés à y monter. Le tout est à peu près vrai : la ville se loge plus de 2000 m au dessus de la plaine du Bengale, à peine 50 km plus loin. D'où des pentes à faire frémir le meilleur des bouquetins. Darjeeling, c'est entouré de théiers, petits arbustes qui ressemblent un peu à du buis bien coupé. Darjeeling, c'est colonial. Oui, mais c'est pas un village. On a beau savoir que le Bengale est la zone la plus densément peuplée du sous-continent, on a beau avoir vu plusieurs villages aux détours des lacets de la route, quand même, la foule nous a impressionnés. Des gens partout, typés Népalais ou Indiens, pas blancs. Normal, c'est la mousson, je l'ai déjà dit. Les Népalais sont venus ici dès la fin de la guerre qui les a opposés aux Anglais pour la possession des terres du coin, que les Anglais se sont empressés de donner au royaume du Sikkim, sauf Darjeeling, qu'ils aimaient bien. Normal, il y pleut, c'est vert, ça doit leur rappeler chez eux. D'ailleurs, les Népalais sont un peuple assez guerrier, je savais pas.
Reprenons donc. Les Népalais sont venus travailler dans les théiers, en grand nombre. Maintenant ils veulent l'indépendance, assez sérieusement, comme la plupart des Etats du coins (je ferai un petit topo un jour si j'ai le temps...). Des fois, c'est des bombes, en ce moment, afin d'arriver à leur Gorkhaland chéri, c'est une grève générale, ainsi qu'une grande prière bouddhiste perpétuelle, qui se tenait juste devant notre hôtel. Meilleur enfant que les bombes, truisme.
Des Népalais, des Indiens, quelques Blancs...et des Bangladais. Dans la grande ville à l'arrivée du train de nuit, à peine avoir acheté le fameux billet de bus pour Patna (cf article de Bertrand), on se fait happer par le coffre d'une Jeep collective qui montait vers Darjeeling. Des Bangladais rigolards sont quatre parmi les 13 voyageurs de la Jeep (oui, 13 ça tient sans être trop serrés, les sacs plus un ou deux gars sur le toit). On ne peut pas dire que nos nouveaux amis maîtrisent l'anglais, oui, mais l'un d'entre eux bosse en Belgique. Il aura été notre traducteur pendant tout le séjour, on ne l'en remerciera jamais assez. Grâce leurs soins, on a pu louer une jeep-taxi qui nous a promenés un peu partout (les photos arrivent, patience). Cascades, temples, théiers, on a aimé. Malgré la pluie, qui est donc tombée drue. Et nous empêchait parfois de voir à deux mètres. Ce doit être magnifique en septembre-octobre. Même s'il y a sûrement encore plus de monde...
Espérons que le Ladakh soit plus sec.
PS : les Bangladais sont toujours meilleurs que nous en négociation...pourtant on travaille dur pour s'améliorer.

dimanche 13 juillet 2008

Calcutta

Nous voici à Calcutta. Le début d'e notre voyage long d'un mois et demi. Mais cette ville a aussi été le début d'un autre voyage, d'une ampleur et d'une longueur toute autre. Celui des Brits en Inde, chapeaux coloniaux sur le chef contre l'agresseur soleil, fusil à l'épaule contre l'agressé tigre du Bengale. D'un village ils ont fait leur première capitale, au sein du grand état bengali tantôt conquis. Leur présence est donc visible, du Victoria Memorial aux statues de colons, de la réplique de Saint Paul's Cathedral au lait dans le thé. Et, comme de bien entendu, les bâtiments de certains quarties sentent la viande bouillie. Ils ont une stature bien plus digne d'un deuxième ligne roux que d'un gringalet indien. Ces bâtiments sont pourtant des colosses à la façade d'argile. Il faut savoir que le West Bengal élit le parti communiste depuis trente ans. Les loyers ne sont pas libres, donc les propriétaires n'ont pas les liquidités nécessaires pour payer les rénovations. D'où les façades littéralement décrépies, si ce n'est pire. La pauvreté ne se limite pas aux immeubles. Les mendiants sont nombreux, les petits boui-bouis aussi. Les rick-shaws non motorisés sont légion. Tractées par un vélo, passe encore. Par un homme fin, vieux, mais tout en muscle, moins. Faut être indien pour accepter se faire tirer par ces hommes là, qui, sûrement, mourraient s'ils n'avaient pas ce gagne maigre-pain.
Pourtant, l'influence rouge n'est pas toute noire, et la nouvellement nommée Kolkata ne se résume pas à ses anciens mouroirs. Après Bangalore et surtout Bombay, un visiteur humera un souffle d'égalité, des contrastes moins piquants. Par exemplt des prix corrects, 1€50 le plat à peu près. Cette "normalisation" est très agréable. D'autant plus qu'à Calcutta, les passants paraissent plus nonchalants, les marchands attirents moins vigoureusement le client. Ils sont peut-être moins riches que les commerçants marathis (du Maharasthra, l'état de Bombay), oui, mais ils ont la main mise sur la culture indienne. Bombay, c'est Bollywood, le cinéma de masse, les films hindiphones à l'eau de rose qui amassent des millions de roupies. Calcutta, les films bengaliphones qui plaisent plus en Europe qu'aux mangeurs de piments, les queues à quatre heures PM devant les spectacles de danse.

Nous avons donc beaucoup apprécié cette ville. Pourtant, pas grande attraction touristique. Quelques gros monuments de marbre, un palais extravagant, empli jusqu'à plus soif d'objets Renaissance italienne, un fleuve pas trop dégueu, un marché aux fleurs boueux mais sympathiques. Ah oui, un grand parc aussi, ancien champ de tir d'entraînement de l'armée coloniale. Les footballeurs remplacent les fantassins, les adee, même les restaurants AC (climatisés) se font discrets, sans devanture tapageuse. Et proposenptes du cricket se font aussi rares que les Coëteux pas racistes. Et aussi un zoo, où on a pu observer la triste déambulation de tigres dans leurs cages, tel Koju dans une salle de marché. Bon, ils étaient un peu plus grand que ce dernier, haut comme des veaux, fort comme des buffles. Impressionnant. Juste une atmosphère particulière, une ville qui vit malgré la mousson qui guette. Beaucoup de magasins de rue, des CDs, du thé ou des petits gâteaux, une foule dense et joyeuse. La journée, j'entends. Car petit à petit, loup après chiens, le quartier de notre hôtel se transforme. Les femmes se font absentes, les vendeurs de rues aussi. Tous sauf une tribu, qui résiste vaillamment à l'arrivée des fantômes. J'ai nommé les vendeurs de marijuana, aussi actifs que les taupes marxistes au PS dans les années 70. Pas de signes discrets pour ne pas être repérés, non, tout ça c'est bon pour ceux qui ont peur. Certains, même, n'hésite pas à prendre une bonne bouffée de leur confection maison pour nous montrer de la qualité. Sans succès, je peux rassurer nos grand-mères respectives.

Bref, cette ville, c'est Marseille, c'est Naples, c'est selon.

Ce soir, train de nuit pour Darjeeling.

vendredi 11 juillet 2008

Au revoir Bangalore

Après trois mois passés à Bangalore, dans nos instituts respectifs, après tous ces weekend occupés à voyager et visiter la pointe de l'Inde, après tous ces moments partagés avec nos amis Indiens et Français rencontrés ici, c'est le moment de partir.
Pour ne pas faire un grand discours, c'était tellement bien qu'on espère juste que ce sera mieux après pour ne pas avoir de regrets.

mercredi 9 juillet 2008

La fin d'un dicton populaire

Vous ne le savez peut-être pas mais nous sommes des privilégiés, nous, notre génération.
En effet on restera dans l'histoire comme ceux qui ont vu disparaître un vieux dicton populaire : "Il n'y a pas de sous-métier."
On ne s'en rend sûrement pas compte mais ce dicton a permis d'éviter nombres d'émeutes et de dépression. Autrefois un homme qui perdait son boulot et devait trouver un travail moins valorisant aurait pu aller brûler des voitures pour calmer sa colère, mais heureusement une petite voix dans sa tête qui avait le ton de sa grand-mère lui soufflait de n'en rien faire, car, disait-elle, il n'y a pas de sous-métier, tous les travailleurs sont égaux.

Tout ceci est bien fini. Et avec la mort de cette sentence vient l'avènement d'une nouvelle ère. Celle du Meilleur des Mondes si on veut, avec une société divisée en catégories socio-professionnelles (en fonction de la richesse en fait) qui ne se rencontrent même plus, ne se mélangent plus. A l'école déjà, avec la fin de la carte scolaire; pour les loisirs aussi qui sont trop chers pour certains, les plages sont même devenues payantes; pour les fêtes ensuite, ou samedi et dimanche, certains travaillent d'autres non, mais c'est toujours les mêmes.

On différenciera les riches mécènes, les cadres, les travailleurs, les travailleurs pauvres et les chômeurs (la lie du peuple). Car oui, on va voir arriver des sous-métiers, ils seront l'instrument de la lutte contre le chômage puisque les 35h n'ont pas marché (a-t-on au moins essayé?).

Et ce n'est pas que moi qui le dit, ni même les altermondialistes, ce sont les sociologues (article du Monde).
Et pendant ce temps le PS ne fait rien (ici). Peut-on encore considérer qu'ils existent et qu'il ont une oppinion?


Loin d'être un traditionnaliste, je trouve parfois que les valeurs d'antan ont du bon.

PS : J'en profite aussi pour féliciter ma cousine Mélanie qui a eu le Bac avec mention bien et lui souhaiter bonne chance pour l'année prochaine.

mardi 8 juillet 2008

Fin du sondage

Les votes étaient excessivement serrés, on a dû recompter à la main, les machines à voter que nous avaient vendues des gens de Miami sont tombées en panne.

Mais sans plus attendre les résultats :
Rodrigo est le plus taré avec 15 voix.
On peut dire qu'il revient de loin.


Sans transition, une vidéo où on le voit en train de savourer sa victoire : victoire.mpg

Merci à Rodrigo pour son accord tacite.

lundi 7 juillet 2008

Que ceux qui lisent le Figaro le fassent en leur âme et conscience

après avoir lu cet édito... Il a pour mérite de ne pas être de la langue de bois, mais c'est bien tout.

Paquets

On a profité d'être à Pondicherry ce weekend pour envoyer des paquets en France (c'est un peu moins cher là-bas qu'à Bangalore). Ca nous est revenu à 8 000 roupies (120€) pour trois paquets de 13 kg, ie 40 kg. Ce n'est pas très cher pour ce débarrasser de nos livres bien lourds, et de nos habits et souvenirs encombrants. Maintenant on est tout léger et prêts pour de nouvelles aventures, une fois qu'on aura rendu le rapport de stage...
D'ailleurs j'y retourne.

vendredi 4 juillet 2008

Le blog de Barney

Pour les amateurs de HIMYM (How I met your mother pour les non-érudits). Pour patienter jusqu'à la saison 4 en septembre, jetez un petit coup d'oeil sur son blog.

Pour ceux qui ne connaissent pas HIMYM vous avez deux mois pour visionner les épisodes des trois premières saisons en les téléchargeant (illégalement bien sûr) ou bien attendre qu'ils passent à la télé.

La synopsis de la série :
"C'est de la balle"

http://www.cbs.com/primetime/how_i_met_your_mother/community/barney_blog/index.php

jeudi 3 juillet 2008

Le blog de Stan

Pour les amateurs d'art (Stani, t'appelle ça comme tu veux, pour moi ce dont tu parles c'est de l'art, un peu décalé certes)...il s'est bien caché, mais on a fini par le découvrir. Ca se trouve sur http://surlepointdepartir.blogspot.com

Où l'on parle de sousous

Juste pour dire qu'on a dépensé environ 1000 € par personne durant ces trois premiers mois. On n'a ni flambé ni cherché à économiser, c'est juste que la vie n'est pas chère. J'estimerai que les prix sont environs cinq fois moins cher, ce qui nous a permis de partir chaque week-end, prenant presque à tous les coups le bus de nuit. En France, ç'aurait été cher...Le billet d'avion (650€ aller-retour) est économisé, tant mieux.
De ce point de vue là, on ne regrette pas non plus notre stage.

mercredi 2 juillet 2008

Certains l'attendaient

La mousson, c'est un peu comme la reprise dans les années 1995-1997. Pendant quelques temps, tout le monde nous la promet, les signaux sont au vert, et pourtant elle ne vient pas. Temps nuageux, température très douce (plus de ventilo la nuit !), mais pas de pluie. Mais là, je crois bien que la dissolution a eu lieu, Jospin a remplacé Juppé, et la mousson est enfin (pour les paysans) arrivée. Il commence à pleuvoir, pas encore trop fort, surtout l'après-midi ou le soir. Les températures ont encore chuté, j'ai même ressorti la couverture. Qui l'eût cru ? Enfin bon, faisons semblant d'être de droite, et de préférer Juppé à Jospin, parce que bon, c'était quand même mieux quand il ne pleuvait pas.
Mais après tout, on s'en fout un peu, dans dix jours, on sera au nord...D'ailleurs, je suis en train de faire mon rapport de stage.

mardi 1 juillet 2008

Pas de bol !

Brève de lequipe.fr, intitulée "Pas d'haltérophiles bulgares à Pékin"

"Le Comité olympique bulgare a approuvé la décision de la Fédération bulgare d'haltérophilie, prise le 27 juin, de retirer ses athlètes qualifiés pour Pékin . Les 8 et 9 juin dernier, les onze sportifs présélectionnés avaient été contrôlés positifs à la métandiénone."

Sans déconner, quel farceur le restaurateur qui a glissé cette substance dans leur banane flambée, car, pour sûr, c'est bien à l'insu de leur plein gré qu'ils ont absorbé ladite métandiénone. Les haltérophiles, et surtout ceux qui sont bulgares, nous feront décidément toujours rêver.

Une carte de nos voyages

Juste une carte pour récapituler nos pérégrinations. Coorg n'est pas indiqué mais c'est un peu à l'ouest de Mysore. Et Pondicherry on va y aller ce weekend normalement. Ensuite Calcutta...



Sinon sur l'album Picasa (ici) les photos sont localisées sur une carte Google Map (ils sont bons chez Google quand même). Par ailleurs je n'ai plus de place sur mon album donc les photos suivantes seront sur http://picasaweb.google.com/bertrandetthierry.

Un nouveau sondage

Ce sondage s'adresse surtout aux anciens X, pour égailler vos fins de stages. Et aussi pour être sûr que rien n'a changé.