mardi 29 avril 2008

Un bon pavement de la chaussée (par Thierry)

En Inde, en théorie, les gens roulent tranquillement. Mais il se peut que, subreptiscement, un autorickshaw fasse un gros écart pour déposer ou prendre un client, une moto roule à contre-sens, une voiture force le passage, un travailleur pousse son chariot à 2 km/h, un camion prenne plus qu'une voie, un bus double comme un taré (ce sont les pires...), ou, comme dans Tintin au Tibet, une vache se promène tranquillement. Bien sûr, tous claxonnent sans relache, la journée parce faut prévenir qu'on est là, la nuit pour rigoler (c'est ce qu'on pense, on a souvent vu des chauffeurs d'auto claxonner sans le moindre carrefour ou trace de vie à 100 mètres à la ronde). Les seuls à rester stoïques, en dehors des vaches, sont les cyclistes, qui roulent plus ou moins chargés en enfants et cargaison, pour gagner plus sans travailler plus, de manière très lente, pour ne pas transpirer, le plus près possible du trottoir, pour ne pas mourir. Et les piétons ? Ben, ils traversent sans trop s'en faire. le premier jour, j'avais peur, maintenant, ça va. En fait, comme seuls les bus roulent vite et qu'ils sont constamment vigilants, on peut traverser devant des autos ou des voitures sans problème. C'est joyeux, sauf pour les policiers chargés de la circulation aux feux rouges.

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