vendredi 20 juin 2008

Saccadé

C'est le qualificatif le mieux adapté pour décrire notre rythme de vie. Pourtant, plus de tours de garde pour surveiller la pompe à vide. Ouais, mais l'Euro a commencé, et avec le décalage horaire, les jours on s'autorise à le regarder, notre lit nous voit peu avant que les poules quittent leur abri (à leur décharge, il fait jour tôt ici). Le mardi, c'est pâtes bolognaises chez André et Catherine les Suisses, ça traîne, et si en plus c'est jour de match, on ne dort pas beaucoup. Mercredi, souvent on sort en ville, manger quelque chose de bon, et se sentir riches avec nos euros -merci M. Trichet de ne pas faire baisser artificiellement la monnaie commune. Pareil, courte nuit. Jeudi, du coup, je me couche à 21h30-22h00, dormant au bas mot un tour de cadran. Le vendredi, ben c'est bus presque à chaque fois. Lucie, qui n'arrive jamais à dormir après 07h00 du matin, n'est en revanche absolument pas dérangée par les secousses du bus (on arrive rarement après 06h00 à destination), et dort comme un bébé, au contraire de Nico, qui ne supporte pas le bus, mais t volontiers la grasse mat. Les gens normaux arrivent à dormir seulement une petite poignée d'heures. Du coup, le samedi on est crevés, mais comme faut profiter, on se lève assez tôt le dimanche. Et, sauf pour le pauvre Nico, on dort dans le bus du retour. Qui ne dure pas bien longtemps, donc le lundi on est très fatigués. Sieste systématique le matin pour moi, le midi pour Bertrand, et on se couche tôt le lundi (22h00 pour moi le loir, plus tard pour le vaillant Bébert). Et ça recommence encore et encore.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Yvonne, 77 ans
Et alors, les jeunes ; c'est-y qu'y a un moment où ça travaille ?
Ah de mon temps, à Boulay les Trous, c'est-y pas qu'on faisait des journées de 10 heures de turbin dès l'âge de 14 ans !
Ah mais dîtes-donc, la jeunesse se perd dans les bus de l'inde, j'vous dis pas ...