Effectivement, comme ce blog grandit assez vite, certains n'ont pas le temps de lire tous les articles, et n'ont donc pas la chance de pouvoir apprécier à sa juste valeur le suspense de l'épopée de Rama ou des finales du cricket.
Donc : Bertrand et moi allons bien, très bien même. Nos stages ne sont ni inintéressants, ni très prenants. Notre temps de travail effectif est faible, bien moins que trente-cinq heures par semaine. En même temps, on n'est qu'en première année de master, donc on est autant là pour regarder que pour manipuler.
Le pays en lui-même nous plaît bien, les gens sont gentils, et accueillants. On part tous les week-ends, mer, montagne, ruines perdues ou mégapole, l'Inde est très variée. Les Indiens eux ne font presque pas de tourisme, mais savent quand même à peu près nous conseiller.
On achète pas mal de souvenirs, surtout des habits. De vraies filles ! Comme on a chaud, on est contents d'acheter des habits locaux, qu'eux paradoxalement ne portent pas. Ils sont légers, qui plus est beaux et pas cher. Un ou deux hauts par week-end, notre garde-robe se remplit. Elodie nous conseille généralement, nous dit si nos petits corps sont mis en valeur par la coupe, si la couleur nous fait ressortir le teint ou les yeux. C'est rigolo, en plus j'aime bien négocier à la fin, histoire de diviser le prix par deux, voire trois dans les jours de chance. En moyenne, un habit coûte 3 euros, on ne fait donc pas de folies.
En revenant au pays de la beauté reine, ou des reines de beauté, en France quoi, et bien, non seulement on aura des beaux habits, on sera bronzés, mais en plus on aura maigri. J'en suis à deux crans de ceinture, Bertrand un peu moins. Nos cheveux seront blondis par le soleil, mais ça faut pas l'écrire trop fort, Bertrand l'assume mal.
Mais parler de revenir en France est un peu cavalier. En effet, à peu près une semaine après notre retour, direction les Pays-Bas, où devrait faire une coloc. Vous êtes tous les bienvenus.
En attendant, ici, c'est pas tout à fait une coloc, mais on voit souvent les autres Français de l'institut de Bertrand, avec qui on s'entend très bien. Qu'on me donne dix Français au hasard et je ne m'entendrai pas avec tous, ici, si. Sans vouloir nous auto-lancer des fleurs, je pense que les étudiants prêts à aller passer une demi-année à l'autre bout du monde, dans une fac sans moyens, sont plutôt plus ouverts que la plupart des étudiants. Tant mieux pour nous. Rachid et Samir partent bientôt, ils sont un peu tristes, pourtant ils ont eu la chance d'arriver en février, d'éviter la mousson, qui, telle Zorro, est arrivée subreptiscement. Bertrand et moi craignons déjà un peu le départ, prévu pour dans un peu moins de trois mois pourtant. On amassera plein de cadeaux d'ici là, et à notre arrivée, distribution générale, bien sûr en fonction du nombre de commentaires postés sur ce blog. David L., tu tiens la corde, ce n'est pas le moment de lâcher l'affaire. Les autres, ressaisissez-vous, ils n'est jamais trop tard.
Ma tutrice est rentrée de France, où elle avait passé deux semaines, chez le prof qui m'avait recommandé à elle. Du chocolat dans les valises, comme tous ceux qui reviennent d'Occident. Si une fois l'un d'entre vous à l'occasion de venir ici, le cadeau est tout trouvé, l'or noir fera vraiment très plaisir, surtout aux filles.
Voilà, on espère que vous allez tous bien, et qu'il fait un peu moins moche chez vous. Une pensée spéciale à ceux qui ont des exams, et à ceux qui attendent un enfant.
1 commentaire:
Youhou !! ! Décado décado décado décado !!!!! Bon ne vous inquiétez pas pour le chocolat, en suisse c'est pas ce qui manque, il y en a de toutes les couleurs (qui en plus ils cohabitent sans heurt) et je vous en ramènerai des tout beaux estampillés vache milka!
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