A Bombay, alors que les autres visitaient un musée d'art populaire, je discutais avec un vendeur de cartes postales. Il ne parlait pas si mal anglais, mais se disait, et semblait, vraiment pas riche. Pourtant, il m'a emmené dans trois galeries d'art avoisinantes, dans lesquelles ils changent les tableaux une fois par semaine. Et comme c'est gratuit, ça lui fait trois visites hebdomadaires. Bien sûr, c'est l'art figuratif qui le touche le plus, surtout les femmes et les animaux. Mais cela m'a tout de même frappé de voir cet homme simple apprécier la peinture.
Aussi, à Mysore, la visite du palais se faisait en file...indienne. Pourtant, c'était pendant la période où on nous conseille d'amener une umbrella pour se protéger du soleil, autant dire pas la haute saison touristique. En fait, ce sont les Mysoriens qui y vont, un adolescent nous a dit qu'il était déjà rentré cinq fois dans le palais. Le soir, pour l'illumination du palais, c'était une foule compacte qui se e dans le parc, des enfants jouent à côté des mamans qui discutent, des adolescents se retrouvent, des vendeurs de ballons de baudruche ou de pop-corn déambulent.
A Madekiri, petit bourg, un spectale de son et lumière a lieu tous les dimanches soirs. Les Coorgis y viennent, en famille, et applaudissent à la fin. Parce que c'est beau. Le même soir, quand la procession sort du temple hindou, un feu d'artifice improvisé surgit, un peu dangereusement. Les Coorgis apprécient.
A Bombay, c'est la pourtant petite plage de Juhu qui a été choisie comme meilleure place pour admirer le coucher de soleil. Pas un mètre carré de libre le dimanche soir.
A Hampi, merveille parmil les merveilles, site classé au patrimoine mondial de l'humanité, pas un chat. C'est loin de toute ville, et les temples sont là de manière permanente, sans qu'un événement particulier motive les Indiens à venir.
Chaque vendredi, avant de partir en week-end, mes collègues me demande quelle est notre nouvelle destination. Invariablement, ils savent me conseiller sur quoi visiter une fois là-bas, sans n'y être jamais allé.
Ma conclusion est donc que les Indiens n'ont encore ni les moyens, ni peut-être l'envie de faire du tourisme, mais que pourtant ils aiment profiter de ce qui est fait pour eux. Une société plus soudée et un budget loisirs limité font qu'ils se déplacent voir les attractions de la ville, qui ont lieu pour la plupart le dimanche soir. Je trouve ça beau de voir les habitants, simples, apprécier de ce qui leur est donné, discutant avec des amis, paisiblement installés. Pas blasés pour un sou. Les maires indiens doivent apprécier.
Aussi, à Mysore, la visite du palais se faisait en file...indienne. Pourtant, c'était pendant la période où on nous conseille d'amener une umbrella pour se protéger du soleil, autant dire pas la haute saison touristique. En fait, ce sont les Mysoriens qui y vont, un adolescent nous a dit qu'il était déjà rentré cinq fois dans le palais. Le soir, pour l'illumination du palais, c'était une foule compacte qui se e dans le parc, des enfants jouent à côté des mamans qui discutent, des adolescents se retrouvent, des vendeurs de ballons de baudruche ou de pop-corn déambulent.
A Madekiri, petit bourg, un spectale de son et lumière a lieu tous les dimanches soirs. Les Coorgis y viennent, en famille, et applaudissent à la fin. Parce que c'est beau. Le même soir, quand la procession sort du temple hindou, un feu d'artifice improvisé surgit, un peu dangereusement. Les Coorgis apprécient.
A Bombay, c'est la pourtant petite plage de Juhu qui a été choisie comme meilleure place pour admirer le coucher de soleil. Pas un mètre carré de libre le dimanche soir.
A Hampi, merveille parmil les merveilles, site classé au patrimoine mondial de l'humanité, pas un chat. C'est loin de toute ville, et les temples sont là de manière permanente, sans qu'un événement particulier motive les Indiens à venir.
Chaque vendredi, avant de partir en week-end, mes collègues me demande quelle est notre nouvelle destination. Invariablement, ils savent me conseiller sur quoi visiter une fois là-bas, sans n'y être jamais allé.
Ma conclusion est donc que les Indiens n'ont encore ni les moyens, ni peut-être l'envie de faire du tourisme, mais que pourtant ils aiment profiter de ce qui est fait pour eux. Une société plus soudée et un budget loisirs limité font qu'ils se déplacent voir les attractions de la ville, qui ont lieu pour la plupart le dimanche soir. Je trouve ça beau de voir les habitants, simples, apprécier de ce qui leur est donné, discutant avec des amis, paisiblement installés. Pas blasés pour un sou. Les maires indiens doivent apprécier.
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