mercredi 3 décembre 2008

Des origines, dessins ni collages parlent

J'ai récemment parcouru un blog qui donnait quelques conseils pour attirer des visiteurs sur son blog : ce qui compte le plus c'est le titre, accrocheur et polémique. Bon là, le mien, il est incompréhensible mais poétique (vanne). On verra bien.


L'histoire commence en Turquie, aux alentours de 300 après JC, dans le petite bourgade de Myra (qui à l'époque ressemblait à ça). Les habitants de Myra étaient bien malheureux car ils n'avaient pas d'évêque. Impossible donc pour eux d'avoir une équipe de foot qui tienne la route, grâce à ses bénédictions un évêque (qui fait aussi office d'entraîneur) est alors la seule source indétectable de dopage.

Heureusement un jeune prêtre arrive un jour sur un bateau, et on apprend bien vite que ce prètre a sauvé, pas plus tard que la veille, un marin de ce même bateau, de la noyade. Ni une ni deux il est désigné évêque par ses pairs et le maire. Il devient par la même occasion protecteur des marins. On lui donne le doux nom de Nicolas, du grec niké, déesse de la victoire, et fondatrice d'une célebre marque de souliers.



Le petit Nicolas, sans P, a alors une lourde tâche à accomplir. L'équipe de foot est en CFA et ils ont un mauvais gardien. Heureusement les jeunes sont plus que prometteurs. Nicolas le sent bien, il peut faire quelque chose avec eux. Et pour sûr, l'année suivant son arrivée l'OM devient champion d'Anatolie dans la catégorie junior en battant le PSG (Patelin-Sur-Glaise), le village voisin. Mais cette réussite n'est pas du goût de tout le monde et surtout pas du boucher qui avait parié toute sa marchandise sur la victoire du PSG. Se retrouvant à court de saucissons et de boudins blancs, il est bien content de voir arriver dans son échoppe les trois jeunes attaquants de l'OM qui venaient chercher un bout de salami pour fêter la victoire. Après les avoir assommés délicatement et sans souffrance, il les équarrit et les transforme en pâté en croûte.

Cependant Nicolas, étonné de ne point voir rentrer ses protégés se rend à la boucherie et découvre vite la supercherie : depuis quand un boucher ne vend que du pâté en croûte et trois combinaisons complètes de foot. Dans sa grande bonté il ressuscite les trois gamins et donne au boucher repentant une liste d'Ave et de Pater.


Mais un autre probleme attend Nicolas, malgré ses reussites avec les juniors, l'équipe première ne décolle pas. En grande partie à cause du gardien qui n'est pas très énergétique. Nicolas organise alors une grande confession-party avec toute l'equipe de foot dans l'espoir d'en apprendre un peu plus sur la vie du pauvre homme et savoir quelle est la cause de son tourment.
Il apprend alors que l'homme est très pauvre. Du coup il ne peut pas payer le dot pour ses trois filles. Refusant toute charité par dignité, il doit se résoudre a prostituer ses filles, ce qui reste bien plus honorable.

Nicolas doit faire quelque chose. Comme il ne peut donner directement l'argent au père il decide alors de se rendre la nuit chez lui et de lancer par la fenêtre trois sacs d'or pour les belles. Le lendemain le père decouvre les présents et c'est le coeur léger qu'il se rend à l'entraînement. Soulagé de ce poids, il peut alors bondir sur tous les ballons. Il devient alors la muraille des surfaces et Nicolas son bienfaiteur anonyme, devient le protecteur des prêteurs sur gage, dont l'emblème représente les trois sacs d'or donnés par l'évêque de Myra.


Le coup du cadeau surprise ayant bien marché, notre évêque decide de réitérer. Une orange par la fenêtre pour les enfants qui sont sages et un gros morceau de charbon pour les polissons. L'idée de Nicolas commence à faire des émules, et bientôt tous les habitants de Myra se prêtent au jeu. Tout le monde distribue des cadeaux, anonymement.

A la fin de sa vie, Nicolas est fier de lui, les enfants sont heureux à Myra, le commerce bat son plein, surtout dans le secteur du papier-cadeau, et enfin l'OM est en deuxième division.


Mais la légende de Saint Nicolas ne s'arrête pas avec sa mort, après la diaspora des marchands de papier-cadeaux vers le 16 février de l'an de grâce 412, la tradition des cadeaux surprises se répand dans le monde entier, même si à la chute de l'Empire Romain le pouvoir d'achat diminue et que les cadeaux ne se font plus que le 6 décembre, jour de la mort du bon Nico.
Il n'est pas non plus étonnant d'apprendre que Saint Nicolas est le saint protecteur de Liverpool, et ceci pourrait expliquer les succès du club de foot.


Saint Nicolas est aussi très célèbre en Russie (d'après un proverbe russe, si un jour Dieu meurt il y restera toujours Saint Nicolas), et au Pays-Bas, où paraît-il on respecte le mieux sa tradition.

Un site très bien où on peut en apprendre un peu plus sur les exploits de Saint Nicolas ici. Même s'il n'est fait nullement mention de la brillante équipe de Myra...

2 commentaires:

Unknown a dit…

Tu m'as bien fait rire bébert. Il était fort, ce saint nicolas, il a mis la nique aux saints.

bertrand a dit…

Il mérite bien d'être célébré tous les ans quand même.
Et dire que le Père Noel n'en est qu'un pâle copie... Il ne lui arrive pas à la cheville