Tout d'abord un petit rappel historique, le troisième empereur moghol, Akbar (un homme tolérant s'il en est, notamment sur le plan religieux), transféra la capitale de l'Empire de Delhi à Agra (Fatehpur Sikri d'abord puis pour des problèmes d'eau à Agra). Puis ses successeurs, son fils Jahangir et son petit-fils Shah Jahan, ont fait construire le Fort d'Agra en pierre rouge et en marbre blanc.
Shah Jahan était marié à Mumtaz Mahal, et quand celle-ci mourut elle fit promettre à son mari d'ériger un monument à l'image de leur amour. Cet innocent ne prenant pas ce voeu à la légère fit bâtir le Taj, achevé en 1648 alors que Louis XIV régnait depuis seulement quatre ans.
Pour la petite histoire, comme Shah Jahan ne trouvait pas d'architecte assez talentueux pour pouvoir réaliser son voeu, il fit venir un architecte de Perse et fit tuer sa femme pour que celui-ci soit plus à même de comprendre sa douleur et de la retranscrire dans les pierres. Malin.
Le Taj en lui-même n'est donc qu'une tombe, un cénotaphe. Il ne comprend qu'une seule pièce avec les stelles funéraires de Shah Jahan et de Mumtaz. Les corps du défunt couple se trouvent dans le sous-sol du Taj, dans une cave qui est inondée et donc fermée au public.
Le Taj est entièrement construit en marbre blanc du Rajasthan. Il est surélevé pour que le paysage que l'on aperçoit derrière soit uniquement du ciel. Derrière lui coule la Yamuna, qui comme toutes les rivières indiennes est trop sale pour valoir le coup d'être entraperçue.
Sur les côté se tiennent une mosquée à gauche et une quasi réplique de celle-ci à droite. Les mosquées étant orientées vers la Mecque il ne pouvait y en avoir qu'une seule, mais pour respecter la symétrie du lieu la façade extérieure de la copie ressemble parfaitement à sa grande soeur.
Ces deux ouvrages sont réalisés en pierre rouge (comme le fort d'Agra et la mosquée de Fatehpur Sikri), parfait pendant au marbre blanc.
A l'origine le marbre du Taj Mahal était incrusté de milliers de pierres précieuses, dérobées pour la plupart par les sujet de la Perfide Albion. Parait-il cela lui donnait un charme certain, bien qu'il n'en manque pas sans.
Le fait que ce magnifique monument soit élevé au titre de Merveille du Monde réside surtout dans l'extrême précision de ses gravures, dans le plus pur style moghol et persan, et dans la symétrie quasi parfaite de l'ouvrage. Outre la copie imparfaite de la mosquée et les écritures du Coran sur les murs qui ne sont pas palindromiques, il n'existe qu'une seule brisure de symétrie.
Il faut savoir qu'à l'origine le Taj n'était sensé accueillir que la sépultre de Mumtaz, Shah Jahan ayant sa tombe de l'autre côté de la Yamuna dans un autre palais en construction. Mais le fils de Shah Jahan, Aurangzeb détrôna son père avant l'heure et le fit enfermer dans le fort d'Agra avec une magnifique vue sur le Taj, et à sa mort, dans un souci d'économie, plutôt que de finir la mausolée de son père fit mettre son corps à côté de sa bien-aimée dans le Taj, rompant par la même occasion la symétrie des lieux. Vraiment cet homme Aurangzeb manquait de goût, d'ailleurs il persécutait aussi les hindous et mal lui en a pris, l'empire entra en récession après sa mort. Bien fait.
On peut dire, sans trop se mouiller, que le Taj Mahal mérite allègrement sa place dans les Sept Merveilles de Monde Contemporain (voir les six autres).
Shah Jahan était marié à Mumtaz Mahal, et quand celle-ci mourut elle fit promettre à son mari d'ériger un monument à l'image de leur amour. Cet innocent ne prenant pas ce voeu à la légère fit bâtir le Taj, achevé en 1648 alors que Louis XIV régnait depuis seulement quatre ans.
Pour la petite histoire, comme Shah Jahan ne trouvait pas d'architecte assez talentueux pour pouvoir réaliser son voeu, il fit venir un architecte de Perse et fit tuer sa femme pour que celui-ci soit plus à même de comprendre sa douleur et de la retranscrire dans les pierres. Malin.
Le Taj en lui-même n'est donc qu'une tombe, un cénotaphe. Il ne comprend qu'une seule pièce avec les stelles funéraires de Shah Jahan et de Mumtaz. Les corps du défunt couple se trouvent dans le sous-sol du Taj, dans une cave qui est inondée et donc fermée au public.
Le Taj est entièrement construit en marbre blanc du Rajasthan. Il est surélevé pour que le paysage que l'on aperçoit derrière soit uniquement du ciel. Derrière lui coule la Yamuna, qui comme toutes les rivières indiennes est trop sale pour valoir le coup d'être entraperçue.
Sur les côté se tiennent une mosquée à gauche et une quasi réplique de celle-ci à droite. Les mosquées étant orientées vers la Mecque il ne pouvait y en avoir qu'une seule, mais pour respecter la symétrie du lieu la façade extérieure de la copie ressemble parfaitement à sa grande soeur.
Ces deux ouvrages sont réalisés en pierre rouge (comme le fort d'Agra et la mosquée de Fatehpur Sikri), parfait pendant au marbre blanc.
A l'origine le marbre du Taj Mahal était incrusté de milliers de pierres précieuses, dérobées pour la plupart par les sujet de la Perfide Albion. Parait-il cela lui donnait un charme certain, bien qu'il n'en manque pas sans.
Le fait que ce magnifique monument soit élevé au titre de Merveille du Monde réside surtout dans l'extrême précision de ses gravures, dans le plus pur style moghol et persan, et dans la symétrie quasi parfaite de l'ouvrage. Outre la copie imparfaite de la mosquée et les écritures du Coran sur les murs qui ne sont pas palindromiques, il n'existe qu'une seule brisure de symétrie.
Il faut savoir qu'à l'origine le Taj n'était sensé accueillir que la sépultre de Mumtaz, Shah Jahan ayant sa tombe de l'autre côté de la Yamuna dans un autre palais en construction. Mais le fils de Shah Jahan, Aurangzeb détrôna son père avant l'heure et le fit enfermer dans le fort d'Agra avec une magnifique vue sur le Taj, et à sa mort, dans un souci d'économie, plutôt que de finir la mausolée de son père fit mettre son corps à côté de sa bien-aimée dans le Taj, rompant par la même occasion la symétrie des lieux. Vraiment cet homme Aurangzeb manquait de goût, d'ailleurs il persécutait aussi les hindous et mal lui en a pris, l'empire entra en récession après sa mort. Bien fait.
On peut dire, sans trop se mouiller, que le Taj Mahal mérite allègrement sa place dans les Sept Merveilles de Monde Contemporain (voir les six autres).
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