mardi 3 juin 2008

Aventure d'un camarade au Brésil (par Thierry)

Cet épisode relève du tragi-comique, comme beaucoup d'épisodes de la vie de cet ami. Comme certains d'entre vous l'auront reconnu et que pour les autres ce sera plus commode de le nommer par son nom, je peux donc révéler qu'il s'agit, sans surprise, de Charles Rougé.

Charles, en troisième année tout comme nous, effectue son stage au Brésil, pas très loin de Sao Paulo. Après une succession de week-ends un peu gâchés par la fatigue, la vicieuse, qui l'endormissait sur la plage ou lui déréglait le réveil pour lui faire manquer le bus, Charles, avec quatre amis prend son courage à deux mains, et se lance à l'assaut de la montagne d'à côté, aventure ni facile ni risquée.

Le dimanche, l'équipée se perd un peu, et décide de rester camper là haut, il ne fait pas froid. Le portable ne passe pas, mais, Charles, plus prévoyant que les autres, marche jusque sur la crête avoisinnante pour prévenir son tuteur du retard. Malheur, il n'a pas son numéro de téléphone, ni de quiconque resté en bas, soit dit en passant. Il prévient donc ses parents, afin qu'ils téléphonent eux au Brésil. Jusqu'ici, tout va bien, les parents appellent le tuteur, lui est absent, et passent donc la comission à sa femme.

Le lendemain, ils redescendent tous les cinq tranquillement en bas, et sont accueillis par une meute de journaliste. Ils finissent par comprendre que M et Mme Rougé ont compris qu'il était perdu, et avec l'aide de la femme du tuteur, ont alerté les secours. Qui se sont dirigé vers le secteur où ils étaient le samedi, à trente bornes de là. Les journalistes ont raconté pendant ce temps là que trois (sic) personnes dont un Français étaient perdues, que le Français a appelé sa femme (sic), ainsi qu'un pote à Manaus. Voilà comment une randonnée de trois jours devient un fait d'arme digne de Bruce Willis. Voir les brèves ici.

Je pense que Charles a toutes ses chances cette année au concours Al Gore "je perds les élection à cause d'une machine à faire des trous". Toutefois ça ne sera pas facile, avec la concurrence d'Alain Juppé "je suis vice-premier ministre pour quinze jours", de Bétron "je suis joyeux donc je me fais un trou dans le nez" et de Robert "j'ai le régulateur automatique de mon camion bloqué à 120 km/h".

Pour lire l'article complet de Charles, rendez-vous sur ici, par contre je préviens tout de suite, ça sert à rien de mettre des commentaires, il en supprime à peu près un sur deux. Le reste de son blog mérite aussi d'être parcouru, vous apprendrez entre autres comment les Brésiliennes font des bisous. Désolé, je ne vous révèle pas quelle est la différence, ça serait tout dévoiler.

Charles, je sais que tu nous lis, alors je peux te demander officiellement de continuer à raconter tes expériences, elles sont à égalité avec les milk-shakes mangue à l'échelle "rayon de soleil de ma semaine".

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci Thierry pour cet article sympathique. Je pense que tu résumes assez biern la situation, même si je ne vois pas pour quoi il m'arrive tant de choses ''tragi-comiques'', ça m'a l'air un peu gratuit comme assertion, surtout pour le côté tragique (pour le côté comique, d'accord).



Pour ce qui est de continuer mon blog et des commentaires que, paraît-il, je supprime en masse, je te dirais la chose suivante: recevoir à la première occasion des commentaires disant en substance que je subis, que je ne fais rien que subir, et que je subis tout le temps c'est pas forcément très encouragenat ni très gratifiant, et ça donne pas forcément hyper-envie d'écrire d'autres posts.

Surtout lorsque ce jugement est émis par des gens qui ne donnent pratiquement pas de leurs nouvelles car ils estiment qu'ils ont autre chose à faire (évidemment cette dernière remarque ne s'adresse ni à toi ni à la Bèbe).



Mais rassure-toi, j'ai bien compris que ce post était aussi un message pour me demander de pas tout lâcher, et je vais faire l'effort de m'y remettre.

Anonyme a dit…

Cher Carlos,



j'ose espérer que tu liras ce post. Mes commentaires sur ton blog n'étaient évidemment que de l'humour et ne contenaient aucune once de méchanceté. Je lis ton blog tous les jours (oui oui) et mes commentaires sont simplement destinés à apporter une autre tonalité à tes articles (une tonalité enrichie en krophilus actif), ce que (et je le comprend fort bien) tu ne peux pas forcément te premettre n'étant pas uniquement lu par tes amis polytechnico-crado!! J'espère bien sûr que tu continueras à développer ton blog car je lis avec le même plaisir les articles H.T.R (haut taux de rougé) que les articles où tu nous décris les moeurs, les paysages et la société brésilienne! Concernant les commentaires, je considère personnellement que c'est gratifiant d'avoir autant de commentaires, celà montre que tes amis s'intéressent à ce que tu fais et que ce sont donc vraiment tes amis. Libre à toi, cependant, de les supprimer mais fustige plutôt ceux de tes amis dont tu n'entends absolument pas parler plutôt que ceux qui s'intéressent à ce que tu fais!



Pour finir ce qui resteras comme mon plus long post, je te donnerai de mes nouvelles par mail plutôt que sur le blog. Il est vrai que j'ai envoyé des nouvelles par ci par là au gré des mails collectifs et que mon maillage n'a pas toujours été assez fin pour atteindre toutes les personnes que j'aurais voulu atteindre!



Sur ce, la bonne grosse bise, viva charlesaubresil.bloguez.com et viva bertrandetthierry.bloguez.com dernière tribune libre sur internet!