Allez savoir pourquoi, j'ai été très profondément attristé par cette histoire de fillette de neuf ans violée au Brésil, puis excommuniée ("le viol est moins grave que l'avortement", ont dit en substance certains prélats). Vous en avez sûrement entendu parler, sinon, il y a
plein d'articlesL'histoire un peu moins triste met en scène Fabrizio, notre nouveau colocataire italien. En dehors d'être très italien ("ma, if you don't eat pastas, what do you eat ?"), il est très drôle.
Ca se passe au retour d'un voyage scolaire à Paris, au collège. A cette époque les lires (pas l'instrument, la monnaie, Bertrand) étaient toujours d'actualité. Rappelons que le plus petit montant existant était 50 lires, donc pas question de centime.
Ce gentil Fabrizio veut acheter, en sus de la lavande pour sa mère, des barquettes de LU. 5 francs lui demande le commerçant. Le brave, ne connaissant pas l'existence des centimes, lui en tend la première pièce de 5 qu'il trouve, qui se trouvait être des centimes. Fureur du vendeur qui crie au foutage de gueule, incompréhension du petit italien.
Il nie toujours que la différence est la même qu'entre 1 euro et 1 cent. Bel homme.