mardi 12 août 2008

Retour en Inde

Après cinq jours de repos au Ladakh (état du Jammu et Cachemire, à l'est, là où il n'y a pas de terroristes) on revient en Inde, la vraie. Celle des ricksaws et des mendiants, celle à 1 milliard de personnes.



Comme on a perdu l'appareil photo à Delhi avant de partir au Ladakh on ne pourra plus mettre nos photos, mais celles prises sur internet.


mardi 5 août 2008

Amritsar

Au Nord-Ouest de Delhi se trouve l'état du Pendjab. Partagé lors de la partition entre l'Inde et le Pakistan et alors que la partie pakistanaise est à majorité musulmane, la partie indienne est majoritairement sikh. Amritsar n'est rien d'autre que le lieu le plus saint du sikhisme, et notamment le Temple d'Or.



Le temple en lui-même est au milieu d'un lac artificiel ceint par un palais (en blanc sur la photo) accueillant de nombreux temples, lieux de prières et d'adoration sikh.
La règle dans l'enceinte du lieu saint est de se couvrir les cheveux avec un foulard gracieusement prêté à l'entrée, histoire de ne pas faire tâche au milieu de tous ces Sikh enturbannés (rappel).

De nombreux lieux de prières sont éparpillés dans l'enceinte. C'est en fait un homme assis derrière une table basse qui lit des prières. Et les pèlerins se posent et s'agenouillent devant lui et prient.

Une autre particularité du lieu est qu'on peut manger, se doucher et dormir gratuitement dans le temple avec les autres pèlerins. C'est le seul temple où on a pu voir ça. Peut-être parce que le sikhisme est une religion jeune, 500 ans. Du coup ils sont encore plein de bons principes. Espérons que ça dure.

Après avoir fait la queue sur le pont nous entrons dans le Temple d'Or. Comme tout lieu saint qui se respecte on sent la ferveur religieuse. Tous les gens à l'intérieur (les sikhs en tout cas) entonnent la même litanie à l'unisson. Tous se couchent au même appel imperceptible pour nous. A l'étage, où des livres sont à la diposition des pèlerins, chacun lit une prière en silence. Le lieu reste calme malgré le fait d'être le lieu le plus saint pour environ 25 millions de personnes.

Ils ne sont pas complètement comme nous ! (même s'ils pensent à l'argent et au sexe)

Quelle leçon tirer des attentats ? Plusieurs paraissent appropriées.

Déjà, et évidémment, cela montre encore une fois que la société indienne est violente. A l'échelle inter-communtaire, la preuve en est malheureusement faite. Mais de manière générale, être indien est un combat de tous les jours. Combat pour avoir un rang social digne de ses ambitions, pour être "bien vu" et obtenir un bon parti pour soi ou ses enfants. Combat pour ne pas perdre la face dans les relations entre gens, pour ne pas monter qu'on est faible, notamment au travail avec ses subordonnés. A ce propos, des Indiens nous ont récemment dit combien il est dur d'être parmi la classe moyenne, que la "lower middle class" est plus agréable. Pourquoi ? Parce que quand on est "middle-class", on va au resto, on flambe pour faire semblant qu'on est "upper middle-class", mais on n'en a pas les moyens...alors que les "lower middle class" n'ont pas besoin de faire semblant de pouvoir se payer des restos. Pour les pauvres, c'est bien sûr un combat de tous les jours pour survivre, pour ceux qui travaillent dans le tourisme pour avoir un peu de clients (s'il est pénible pour nous de décliner constamment des propositions, qu'en est-il pour eux, qui passent leur vie à se faire jeter plus ou moins poliment ?). Les riches se battent pour être encore plus riche, c'en est presque désolant.
Mais, de manière plus anodine mais quotidienne, ne serait-ce que faire une queue ou prendre un bus est une épreuve. Ca pousse, ça crie, aucune courtoisie. Au moins ils ne râlent pas quand nous les mangeurs de viande rouge on leur montre qu'on est plus forts qu'eux...Dans les magasins, c'est presque toujours la négociation qui prime, encore un moment de tension (d'ailleurs, ici dans le nord, certains magasins écrivent "tension free shop, fixed prices" !).

L'autre enseignement est l'espèce de fatalisme, ou de nonchalance, ambiant. Trois amis de Bombay se trouvaient dans le Gudjarat quand les bombes ont explosées, et ils n'ont senti aucune panique dans la ville. Des bombes explosent ? Que peut-on y faire ? Rien, donc allons au boulot comme normalement. De même, dans un bus, si notre voisin s'endort sur notre épaule, c'est qu'il est fatigué, laissons-le se reposer. La belle-mère nous rend la vie impossible ? C'est dans l'ordre des choses, je ne peux pas le changer. Donc j'accepte. Et en fait, on se rend compte que tout ça prend sa source dans la mythologie hindoue. Ici, un Dieu qui avait gagné une belle femme à un concours d'arc se voit imposer par sa mère de partager son cadeau avec ses frères, et le fait. Là, un basse-caste désire demande des cours à un grand archer, qui refuse. Il construit donc une statue de ce maître, et la vénère chaque matin avant de s'entraîner. Ca marche, il devient vite très performant. Le maître intrigué lui demande comment il a fait, et le basse-caste ne ment pas, lui révèle l'existence de la statue. Le maître demande donc son dû, en affirmant que c'est quand même grâce à lui qu'il a progressé. Le petit accepte donc de se couper le pouce en paiement (demande vicieuse, faite pour que le basse-caste ne puisse plus jamais manier l'arc et donc menacer l'élève officiel du maître...). C'est incroyable comme ils acceptent le destin !

Désolé pour cet article pas très fouillé, le temps manque.

Le Rajasthan, quand on prend le temps, c'est pas décevant !

Jaipur, on a dit qu'on n'a pas beaucoup aimé. Les vendeurs, les rickshaws, on connaît. Pourtant, on y a quand même appris quelque chose. En l'occurence que se presser permet de visiter beaucoup, mais fatigue beaucoup aussi. Deux étapes dans le Rajasthan, Bikaner et le désert du Shekhawati ont donc fait les frais de la restructuration de notre programme, telles les pauvres Lip il y a quelques temps. Visiter moins pour se fatiguer moins, ça c'est du programme présidentiel qui plaît aux gens pour de vrai !

C'est donc à Jaisalmer que le train de nuit nous a posé. Enfin, train de nuit train de nuit, c'est sans compter les quelques heures réglementaires de retard, ça s'est plutôt fini en train de jour, mais c'est pas grave, on commence à être habitué à ne pas manger le midi (enfin pour dire vrai on en a sérieusement assez, mais faut pas le dire).
Jaisalmer, c'est un joli nom. Trois syllabes, plutôt douces. Ca finit par même par mer...et bien c'est pour tromper le chaland. En fait, pour gagner à qui veut gagner des millions, faut choisir la réponse la réponse C à la question "avec quoi rime Jaisalmer ? ", si les réponses proposées sont "avec mer", "avec Baudelaire", "avec désert" ou "avec les quatre fers en l'air".
Cette ville a aussi pour particularité d'avoir été riche grâce au commerce de pierre précieuses et de tissus, étant sur ce qui était la route du Pakistan. Maintenant que cette dernière s'est transformée en cul de sac, ils ont du retrouver une occupation. Certains se sont fait militaires (le Pakistan n'est qu'à 80 km), d'autres chameliers. Pourquoi chamelier s'il n'y a plus de caravanes ? Pour aller monter le désert (qui rime avec Jaisalmer, je répète) à tous les touristes de passage. Du coup, ils font des auberges pas chères (80 roupies la chambre double, trois fois moins cher que d'habitude) en espérant se faire du beurre sur le "camel safari". Nous on s'est dit qu'on allait économiser des sous et des contraintes en préférant des montures motorisées et sans bosses, à savoir des scooters. C'est vrai que c'est bien pratique, pour aller visiter les magnifiques temples jains éparpillés dans le semi-désert. Par contre, on a perdu un peu de sous dans l'affaire...Pour s'abriter d'une très improbable mais violente averse, on s'est réfugié dans un espèce d'enclos à chèvre, en laissant les clés sur le scooter. Le grain disparu, les clés de ma monture en avaient fait de même ! On sait pas trop si des chameliers les ont volées, ou alors si les chèvres ont tenté un nouveau plat, mais toujours est il qu'on a du mettre ledit véhicule dans une jeep qui traînait par là. Tant pis pour l'argent, tant pis pour le fait que cet imprévu nous a empêché de voir les vraies dunes de sables à la mode saharienne, ça fera bien sur le CV de dire qu'on s'est fait bouffer des clés de scooter par des chèvres dans le désert...En plus, c'est quand même quelque chose d'expérimenter la vie sous un sèche-cheveux géant. A 60 km/h, le fond de l'air était brûlant et sec comme une four à pierre. On a bu quelque chose comme 6 litres d'eau dans la journée. Faudrait faire un moratoire pour interdire l'utilisation du sèche-cheveux à quiconque qui abrite des poux, c'est inhumain !
A part ça, en plus d'avoir été sur la route du Pakistan et d'être au beau milieu du désert, Jaisalmer est une magnifique ville fortifiée. 6000 habitants tiennent entre des murailles qui n'ont été prises que trois fois en 700 ans. Heureusement j'ai envie de dire, parce que leur code d'honneur leur imposait de suicider femmes et enfants avant de donner un assaut final désespéré.
Des hauts murs beiges, un fouillis de maison de la même pierre, l'impression est saisissante. Le palais y est solide mais raffiné, un peu à l'image de ceux déjà visités. Le Mont Saint-Michel n'a qu'à bien se tenir ! Les marchands d'habits y remplacent la Mère Poulard, mais sans l'empressement d'Agra ou de Jaipur. Ca y est, Hampi est détrônée de sa place de numéro 1 des endroits à visiter en Inde (Jaisalmer a le même problème qu'Hampi, c'est que c'est long d'accès...heureusement qu'on a du temps).

Après ces trois belles journées, étape à Jodhpur. Plus classique, pas décevante non plus. Le fort y est énorme, et aussi très joli. Lui en plus n'a jamais été pris. Mais comme il passait après 4 de ses petits copains (Fatehpur Sikri, Agra, Jaipur et Jaisalmer), il nous a moins impressioné. La vue est pourtant belle de là-haut, à voir les murs bleus de cette grande ville, qui a déclaré que tout badigeonner d'indigo éloignait les moustiques et faisait plaisir aux brahmanes...on n'y croit pas trop, mais en tout cas c'est très joli. Faudrait faire passer un moratoire pour obliger les braves gens de Jodhpur à repeindre leur maison le jour où les Schtroumpfs arriveront sur Terre, parce que les pauvres s'y perdraient...

Fin de la première partie du Rajasthan, retour dans deux semaines...avec quelques provisions de glaçons dans les veines, parce qu'il y fait quand même chaud.

vendredi 1 août 2008

Le Taj Mahal

Tout d'abord un petit rappel historique, le troisième empereur moghol, Akbar (un homme tolérant s'il en est, notamment sur le plan religieux), transféra la capitale de l'Empire de Delhi à Agra (Fatehpur Sikri d'abord puis pour des problèmes d'eau à Agra). Puis ses successeurs, son fils Jahangir et son petit-fils Shah Jahan, ont fait construire le Fort d'Agra en pierre rouge et en marbre blanc.

Shah Jahan était marié à Mumtaz Mahal, et quand celle-ci mourut elle fit promettre à son mari d'ériger un monument à l'image de leur amour. Cet innocent ne prenant pas ce voeu à la légère fit bâtir le Taj, achevé en 1648 alors que Louis XIV régnait depuis seulement quatre ans.


Pour la petite histoire, comme Shah Jahan ne trouvait pas d'architecte assez talentueux pour pouvoir réaliser son voeu, il fit venir un architecte de Perse et fit tuer sa femme pour que celui-ci soit plus à même de comprendre sa douleur et de la retranscrire dans les pierres. Malin.



Le Taj en lui-même n'est donc qu'une tombe, un cénotaphe. Il ne comprend qu'une seule pièce avec les stelles funéraires de Shah Jahan et de Mumtaz. Les corps du défunt couple se trouvent dans le sous-sol du Taj, dans une cave qui est inondée et donc fermée au public.



Le Taj est entièrement construit en marbre blanc du Rajasthan. Il est surélevé pour que le paysage que l'on aperçoit derrière soit uniquement du ciel. Derrière lui coule la Yamuna, qui comme toutes les rivières indiennes est trop sale pour valoir le coup d'être entraperçue.
Sur les côté se tiennent une mosquée à gauche et une quasi réplique de celle-ci à droite. Les mosquées étant orientées vers la Mecque il ne pouvait y en avoir qu'une seule, mais pour respecter la symétrie du lieu la façade extérieure de la copie ressemble parfaitement à sa grande soeur.
Ces deux ouvrages sont réalisés en pierre rouge (comme le fort d'Agra et la mosquée de Fatehpur Sikri), parfait pendant au marbre blanc.



A l'origine le marbre du Taj Mahal était incrusté de milliers de pierres précieuses, dérobées pour la plupart par les sujet de la Perfide Albion. Parait-il cela lui donnait un charme certain, bien qu'il n'en manque pas sans.



Le fait que ce magnifique monument soit élevé au titre de Merveille du Monde réside surtout dans l'extrême précision de ses gravures, dans le plus pur style moghol et persan, et dans la symétrie quasi parfaite de l'ouvrage. Outre la copie imparfaite de la mosquée et les écritures du Coran sur les murs qui ne sont pas palindromiques, il n'existe qu'une seule brisure de symétrie.
Il faut savoir qu'à l'origine le Taj n'était sensé accueillir que la sépultre de Mumtaz, Shah Jahan ayant sa tombe de l'autre côté de la Yamuna dans un autre palais en construction. Mais le fils de Shah Jahan, Aurangzeb détrôna son père avant l'heure et le fit enfermer dans le fort d'Agra avec une magnifique vue sur le Taj, et à sa mort, dans un souci d'économie, plutôt que de finir la mausolée de son père fit mettre son corps à côté de sa bien-aimée dans le Taj, rompant par la même occasion la symétrie des lieux. Vraiment cet homme Aurangzeb manquait de goût, d'ailleurs il persécutait aussi les hindous et mal lui en a pris, l'empire entra en récession après sa mort. Bien fait.




On peut dire, sans trop se mouiller, que le Taj Mahal mérite allègrement sa place dans les Sept Merveilles de Monde Contemporain (voir les six autres).

Dans Ali Baba

Ces derniers jours, c'était dans la peau d'Ali Baba qu'on a vu l'Inde. Des habits de cotons amples et colorés, une mine bronzée. On vivait -du moins la journée- dans forts et châteaux. Plutôt sympa, non ? Ouais, sauf que tout le monde le sait, la suite du titre n'est pas Ali Baba au Rhum ou Ali Babapapa, mais bien plutôt Ali Baba et les quarante voleurs. La méfiance toujours, c'est un peu pénible. Qui veut acheter beacoup trop cher du haschich, des pierres taillées, des voyages en rick-shaws ou en taxi, des nuits d'hôtels, des cartes postales, les services d'un guide voire de prostituées (!) trouvera son bonheur du côté d'Agra ou de Jaipur.

Agra, on était prévenu du côté mercantiliste, c'est les poings fermés et la mâchoire serrée qu'on s'est promenés du côté du Taj Mahal, du Fort rouge ou de la ville utopique de Fatehpur Sikri.
Cette dernière m'a beaucoup impressioné. Construite par le troisième empereur moghol, Akbar, au XVIè siècle, elle était un lieu de discussion des religions, bâti pour remercier l'ermite qui lui avait permis d'avoir enfin un fils. Cet Akbar, musulman de naissance, croyait à l'harmonie des peuples, et s'était donc choisi trois femmes de trois religions différentes (musulmane, hindoue et chrétienne). Puis, il a synthétisé ces trois dernières pour affirmer l'existence d'un dieu unique, bon et tout et tout. Malheureusement, cette religion, ainsi que la tolérance envers les infidèles n'ont pas survécu à sa mort.

Toujours est-il qu'à Fatehpur Sikri se trouvent un imposant palais, de pierre rouge, ainsi qu'une raffinée mosquée, alliant, tel le Taj Mahal, le grès rouge et le marbre blanc. Des arches superbes, un tombeau finement ciselé pour l'ermite, un régal pour les yeux. Même Carla Bruni déguisée en danseuse du ventre paraîtrait terne en comparaison, c'est pour dire.

Le palais était grand et pas moche, laissant une partie non restaurée se visiter "tels des aventuriers". En plus on y est tombés nez à nez avec Amélie Séguret, Anne-Laure Dubilly, Johanna Navarro et une des ses amies, des filles de Polytechnique pour ceux qui ne connaissent pas ces légendes vivantes. Les pauvres, elles n'étaient là depuis deux jours seulement, et tout s'abattait sur elles : la chaleur, la fatigue, les mains baladeuses à Delhi, les épices de la nourriture, la misère qu'ils ne cherchent pas à cacher, les rabatteurs et autres vendeurs si pénibles. Maintenant il n'y a aucune raison pour qu'elle ne soient pas contentes d'être dans ce beau pays, mais c'est vrai qu'il est difficile. Ces quelques jours "dans la peau d'Ali Baba" ont aussi été longs pour nous, extrêmement usants.

Le fort d'Agra, c'est moins de finesse, mais tout autant de travail. Beaucoup de palais composent la fortersse, laissant peu de place à la verdure, donnant une impression de solidité, de force extrême. Ce fort était réputé imprenable, on comprend pourquoi en voyant la taille des murs. Pourtant, comme David Douillet possédait aussi de la technique au délà de son physique avantageux, les fines mains n'ont pas été au chômage durant la construction du fort. Des murs incrustés de petits miroirs, des murs finement dentelés -pour que les femmes puissent voir sans être vues-, des mosaïques subtiles, ce fort n'est pas qu'un travail de rustre turc.

Jaipur, c'est la capitale du Rajasthan. Et c'est aussi la seule ville qui ne nous a pas plu pour l'instant. J'y ai été assez malade (fièvre+diarrhée), mais ça n'explique pas tout. Pourtant, le fort d'Amber, cousin de celui d'Agra, est beau. Pourtant, la ville est mignonne, toute de rose repeinte -depuis qu'au XIXè ils aient décidé de souhaiter la bienvenue au Prince de Galles de cette manière. Mais les rabatteurs sont trop patients, les rick-shaw wallahs trop nombreux, les vendeurs de pierres précieuses trop déterminés. Dire non cent fois par jour, non. C'est trop. Leur parler en hindi marche parfois, je plains les "innocents" qui, à peine atterris à Delhi, débarquent dans cette fournaise, où le soleil s'allie à tous ces voleurs (j'écris bien voleurs) pour nous faire tourner la tête. C'est d'ailleurs peut-être parce que c'est près de Delhi que les commerçants sont si tenaces.

Si Agra reste incontournable, on ne vous conseille donc pas de poser votre baluchon à Jaipur. A être trop durs, ils perdent des touristes. La société indienne vit de manière générale dans le présent, n'aime pas trop penser à l'avenir. Le concept de tourisme durable est aussi étranger à leur oreilles que la classification des animaux aux miennes (Bertrand m'a appris hier qu'une chauve-souris n'est pas un oiseau, même si ça vole cte bestiole). Un pays ne peut être parfait.

Proverbe le retour

"Ce ne sont pas les pierres qui bâtissent la maison, mais les hôtes."

ie on vous attend aussi nombreux que possible l'année prochaine à Leiden (quand on aura trouvé un appartement).